Élaboration par les élèves de la production lors de la phase 3 du projet
Lien vers la production 2017-2018 : https://fr.padlet.com/0150646w_cdi/... Destination Saturne avec les Cassini.
- Les élèves ont acquis des connaissances approfondies sur un thème lors de la phase 2 et ont présenté une synthèse de leur travail face à l’ensemble de la classe (camarades et professeurs). La phase 3 de production consiste pour les élèves à élaborer un document original autour de leur recherche, qui doit clôturer l’aventure collective de l’année. Les thèmes de recherches étant différents mais complémentaires, cela rend chaque groupe responsable de sa production, qui sera une brique de l’édifice final.
- La forme de la production a évolué depuis 5 ans. (Se reporter à la page d’accueil du groupe (voir lien) pour télécharger l’essentiel des projets des années antérieures et visualiser les productions correspondantes). Un aperçu de cette évolution nous paraît important pour comprendre les essais successifs.
- La première année, le sujet « Quelques jalons historiques de l’étude des trajectoires des planètes » a guidé l’ensemble du projet (math / HG / SVT) et n’a pas beaucoup laissé d’initiative aux élèves : la réalisation sous forme de panneaux d’exposition de référence était l’enjeu pour accéder aux notions abordées par notre parrain Jacques Laskar, spécialiste de renom international des trajectoires des planètes (il a démontré que le système solaire était chaotique). Cette première et impressionnante expérience de parrainage nous a conduits à mener la phase de production de façon très guidée avec une vue d’ensemble surtout portée par les professeurs, même si les élèves ont apprécié et adhéré à cette forme de production. Les panneaux réalisés sont présents depuis 5 ans sur les murs de la salle 25 et valorisent le travail réalisé. Les soucis de collage et le prix élevé des panneaux nous ont fait renoncer à ce mode de production.
- L’année suivante, le projet a fédéré deux classes de seconde (2 x 36 élèves) et 11 professeurs, entreprise certainement trop ambitieuse, mais qui a abouti à la réalisation d’un magazine de plus de 80 pages, accessible en ligne, chaque groupe d’élève ayant la responsabilité d’un article de 4 pages : https://issuu.com/duclaux/docs/maga... Le magazine papier (financé par une subvention de la région) est l’objet palpable gardé par les élèves, témoignage de l’aventure. Le magazine dont la maquette finale a été supervisée et corrigée par Jacques Laskar a demandé un cadrage serré, comme tout « magazine », laissant place à l’imagination des élèves pour les énigmes / jeux proposés.
- En 2015-2016, nous revenons à une seule classe pour mener le projet et décidons de laisser plus de place à l’inventivité des élèves. Nous demandons à Franck Watel, auteur de la série des romans graphiques futuristes « Les îles d’Auvergne » parus aux éditions WB-Recup, d’être le parrain du projet. Le dernier tome « Le Continent de Mars », publié au printemps 2016, donne le sujet de l’année : « Destination Mars, entre sciences et fiction ». La production va donc mélanger sciences et fiction dans un « carnet de mission » futuriste dont l’histoire, inventée par les élèves, est coachée par Franck Watel, les professeurs assurant le suivi de l’histoire et l’élaboration des compléments scientifiques. Ce fil conducteur porté par les élèves donne un ensemble cohérent à l’ensemble de leurs recherches et fédère la classe. Ce carnet de mission https://issuu.com/duclaux5/docs/dos..., défendu par les élèves devant un jury, remporte le premier prix de la SF2A (Société Française d’Astronomie et d’Astrophysique) : un télescope et une excursion à Lyon. Cette fierté leur restera tout au long de leurs années de lycée (ils passent le bac cette année 2018). Nous avons fait face à la difficulté de la réalisation finale avant impression (qui ne relève plus du projet avec les élèves) avec l’aide de Franck Watel. Mais surtout, le coût de l’impression (pour laquelle nous avons bénéficié de la dernière aide exceptionnelle de la région) nous oblige à abandonner aussi ce support.
- À partir de 2016, sans aide financière et avec la possibilité d’utiliser les nouvelles tablettes numériques reçues par le lycée, nous nous lançons dans une production de capsules vidéos https://padlet.com/0150646w_cdi/kkn..., à l’aveugle, mais avec la confiance de l’expérience acquise dans la menée des projets des années précédentes.
- Les difficultés rencontrées par les élèves pour la réalisation d’un scénario mêlant inventivité sur la forme et le contenu, mais aussi informations scientifiques sont bien réelles. (lien vers la production envisagée) et (lien vers le tableau du scénario). À ces difficultés s’ajoutent aussi celles liées au montage vidéo. Le suivi par les professeurs est rendu compliqué du fait de ne pas « voir » les étapes de la production et d’attendre une première version montée qu’il faudra reprendre, reprendre, reprendre encore et encore pour un résultat final correct mais pour un temps passé qui repose souvent sur un (voire deux maximum) élèves du groupe souvent bien plus experts que nous sur l’utilisation de ce genre de support, perdant ainsi un peu la cohésion du groupe. Par contre, cette cohésion se retrouve lors de la projection publique des capsules vidéos (d’environ 1h pour la totalité de la dizaine de vidéogrammes) en première partie de la conférence du parrain ou de la marraine).
- La deuxième année (donc 2017-2018) a donné l’occasion d’utiliser le mode vidéo des téléphones portables des élèves, plus simple à utiliser pour réaliser les prises de vue, mais occasionnant des difficultés de montage avec les différents formats type « telagami ». Beaucoup de groupes ont finalement pris le temps de réaliser les montages chez eux avec des logiciels qui leur étaient propres, mais dans ce cas nous nous écartons de l’objectif du projet. Pourtant les élèves avaient déjà produit des capsules vidéos en phase 1 dans le cadre de l’expérimentation utilisant les réseaux sociaux (voir lien vers l’article). Voici le lien vers le padlet contenant trois exemples de ces vidéos https://fr.padlet.com/0150646w_cdi/... (il reste des imprécisions et des coquilles mais l’objectif était seulement de bien comprendre les règles d’utilisation de ce genre de support).
- Ces interrogations nous poussent à envisager, pour l’année à venir 2018-2019 (certainement la dernière année du projet sous la forme actuelle, du fait de la réforme du Lycée), une production constituée de capsules vidéos (qui reste le moyen le plus économique pour un résultat présentable à un public), mais reliées par une histoire inventée par les élèves. Le recul nous invite à explorer cette nouvelle forme, mais il est clair que chacune des classes de secondes avec lesquelles nous avons mené ce projet avait un profil différent, aussi nous ajusterons comme d’habitude les modalités du projet au fur et à mesure, dans la confiance du soutien de toute l’équipe.